Bernard MUSSEAU expose ! profitons en vite
lundi 22 juillet 2013
mardi 23 octobre 2012
DIALOGUE DANS UNE TOILE
Vous connaissez le tableau de Fragonard : " le verrou " ? Eh bien faisons converser les deux personnages !
" Rouge est la tenture, comme tes joues, ma coquine
Vif est mon désir de te trousser enfin !
" Ciel ! je défaille sous tes assauts vilains
Mais avant tout, mon doux, tire donc le verrou !
" N'aie crainte, ma friponne !
Nul ici ne claironne
Je veux garder pour moi tes rondeurs charmantes...
" Mais qu'est-ce donc cette chose, cette soudaine excroissance
Qui frémit et palpite sous mes doigts innocents ?
" Tais toi donc, ma jolie, et continue ainsi
Déjà l'orage gronde à la pointe de mon vit...
" Mon Dieu, que fais-je donc
Le corps abandonné ?
Dans mon coeur tant de bonds
Comme si la mort rôdait...
" Sacrebleu ! tu m'ennuies avec tes métaphores
Ne vois tu pas, ma mie, que déborde l'amphore ? "
A ces mots balbutiés, la raison chancela
La donzelle renonça à son pieux pucelage,
préférant à jamais un plus tendre tendre naufrage.
" Rouge est la tenture, comme tes joues, ma coquine
Vif est mon désir de te trousser enfin !
" Ciel ! je défaille sous tes assauts vilains
Mais avant tout, mon doux, tire donc le verrou !
" N'aie crainte, ma friponne !
Nul ici ne claironne
Je veux garder pour moi tes rondeurs charmantes...
" Mais qu'est-ce donc cette chose, cette soudaine excroissance
Qui frémit et palpite sous mes doigts innocents ?
" Tais toi donc, ma jolie, et continue ainsi
Déjà l'orage gronde à la pointe de mon vit...
" Mon Dieu, que fais-je donc
Le corps abandonné ?
Dans mon coeur tant de bonds
Comme si la mort rôdait...
" Sacrebleu ! tu m'ennuies avec tes métaphores
Ne vois tu pas, ma mie, que déborde l'amphore ? "
A ces mots balbutiés, la raison chancela
La donzelle renonça à son pieux pucelage,
préférant à jamais un plus tendre tendre naufrage.
lundi 8 octobre 2012
CONVERSATIONS
Très Chère Vous,
Il semblerait qu'en me signifiant votre année de naissance
vous ayez voulu qu'en moi cette date fasse sens
à moins qu'il ne s'agisse d'une farouche distance,
de celles qu'on est obligé, parfois, d'établir ou bien de parcourir...
Certes ni vous ni moi n'avons vingt ans !
Quel âge donc faut il avoir pour ouvrir nos placards
quand il suffit, souvent, d'écrire tout simplement
que ce monde nous lasse de ces ignorances crasses,
que pourtant nous surprend son émouvant regard
noyé de pauvres articles et d'insipide paperasse
lorsque chante l'oiseau, quand une fleur éclot.
Bien sûr les rimes sont faciles,
il suffit de rougir et de battre des cils !
Surgissent alors les mots comme autant de larmes
et leur musique en nous, curieusement, nous désarme.
Nous écrivons pour dire, nous écrivons pour rire
nous tricotons des mots, des phrases, des métaphores
Nous écrivons comme d'autres dessinent
font l'amour ou se tuent pour exister encore,
Vous et moi savons cela, que de vie à trépas
il nous faudra maudire
l'épatante acidité du passé qui se débine,
nos mémoires à jamais tatouées à l'encre fine,
et s'avance le temps, et s'étrécit l'espace, pas à pas, pas à pas....
à Marie Louise
Il semblerait qu'en me signifiant votre année de naissance
vous ayez voulu qu'en moi cette date fasse sens
à moins qu'il ne s'agisse d'une farouche distance,
de celles qu'on est obligé, parfois, d'établir ou bien de parcourir...
Certes ni vous ni moi n'avons vingt ans !
Quel âge donc faut il avoir pour ouvrir nos placards
quand il suffit, souvent, d'écrire tout simplement
que ce monde nous lasse de ces ignorances crasses,
que pourtant nous surprend son émouvant regard
noyé de pauvres articles et d'insipide paperasse
lorsque chante l'oiseau, quand une fleur éclot.
Bien sûr les rimes sont faciles,
il suffit de rougir et de battre des cils !
Surgissent alors les mots comme autant de larmes
et leur musique en nous, curieusement, nous désarme.
Nous écrivons pour dire, nous écrivons pour rire
nous tricotons des mots, des phrases, des métaphores
Nous écrivons comme d'autres dessinent
font l'amour ou se tuent pour exister encore,
Vous et moi savons cela, que de vie à trépas
il nous faudra maudire
l'épatante acidité du passé qui se débine,
nos mémoires à jamais tatouées à l'encre fine,
et s'avance le temps, et s'étrécit l'espace, pas à pas, pas à pas....
à Marie Louise
samedi 22 septembre 2012
toujours à propos de TESTAMENT
Alors que je ramais un tantinet à mettre en page les cinq petits poèmes de TESTAMENT, me revint en mémoire le travail qu'avait réalisé à la plume Valérie DONSBECKE, photographe plasticienne
http://www.valeriedonsbecke.net/
J'ai donc intégré ses bordures et ses arbres et franchement, soeurette, MERCI à toi !
http://www.valeriedonsbecke.net/
J'ai donc intégré ses bordures et ses arbres et franchement, soeurette, MERCI à toi !
samedi 15 septembre 2012
à propos de TESTAMENT
J'ai écrit ces petites choses bien tristes en juin 1999.
Bien sûr depuis, j'ai vécu bien des choses, fort heureusement plus heureuses, hélas bien plus terrifiantes parfois mais j'ai choisi de les publier ici, non pour remplir mon blog (ce qui aurait pu s'avérer une excuse comme une autre) mais parce que ces poèmes font partie de moi, de mon histoire, de mon parcours.
à quoi bon renier ses lambeaux d'autrefois ?
Puisque je ne prétends pas, jamais ô grand jamais ! à m'afficher poète mais humble apprentie, puisque ces mots me parlent et résonnent en moi, puisqu'ils furent les miens, jetés tel un crachat au visage de ceux qui oeuvrèrent un temps à assourdir mes pieux tapages, je ne vois pas pourquoi ces quelques rimes là resteraient au placard !
Bien sûr depuis, j'ai vécu bien des choses, fort heureusement plus heureuses, hélas bien plus terrifiantes parfois mais j'ai choisi de les publier ici, non pour remplir mon blog (ce qui aurait pu s'avérer une excuse comme une autre) mais parce que ces poèmes font partie de moi, de mon histoire, de mon parcours.
à quoi bon renier ses lambeaux d'autrefois ?
Puisque je ne prétends pas, jamais ô grand jamais ! à m'afficher poète mais humble apprentie, puisque ces mots me parlent et résonnent en moi, puisqu'ils furent les miens, jetés tel un crachat au visage de ceux qui oeuvrèrent un temps à assourdir mes pieux tapages, je ne vois pas pourquoi ces quelques rimes là resteraient au placard !
samedi 8 septembre 2012
POEMES & ILLUSTRATIONS
OUF !
JE VIENS DE TERMINER LA MISE EN PAGE DE MON RECUEIL DE POESIE "INSOMNIE LACTEE" SI GENTIMENT ILLUSTRE PAR MON AMI BERNARD MUSSEAU http://bernardmusseau.fr/
JE VOUS EN SOUHAITE BONNE LECTURE ET J'ESPERE QUE MES PETITES BAFOUILLES VOUS PLAIRONT
JE VIENS DE TERMINER LA MISE EN PAGE DE MON RECUEIL DE POESIE "INSOMNIE LACTEE" SI GENTIMENT ILLUSTRE PAR MON AMI BERNARD MUSSEAU http://bernardmusseau.fr/
JE VOUS EN SOUHAITE BONNE LECTURE ET J'ESPERE QUE MES PETITES BAFOUILLES VOUS PLAIRONT
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